Abstract: La douleur-réparation est souvent confondue avec la douleur-lésion. Or les attitudes à suivre sont très différentes. À la recherche de la signification de nos ressentis, n’oublions pas que leur interprétation est consciente mais leur création corporelle. Retrouver leur propriété est dire “Ce corps est le mien”. En effet cette propriété se perd aujourd’hui dans les réseaux d’information où le cerveau noyé l’abandonne à des interprétations étrangères. Il se piège ensuite dans un labyrinthe médical dont il pourrait sortir par un moyen très simple : se reconnecter au détail de ses sensations corporelles. La sédentarité favorise la déconnexion et amoindrit la signification des signaux sensoriels. La douleur est utile aux actifs physiques, frein nécessaire après une lésion, se renforçant si des limites sont dépassées. Cette discrimination n’existe pas chez le sédentaire. Devant une douleur stationnaire en l’absence d’activité, il se pense victime d’une lésion cachée.
Le repos musculaire actif !
Au bout du rouleau Repos actif ? Voilà un bel oxymore, n’est-ce pas ? Le concept est précieux pour tout problème de muscle sur-sollicité. Sa mise au repos semble nécessaire, mais l’inactivité réduit l’anabolisme et donc freine son adaptation à l’effort. Comment faire ? Deux propriétés de l’appareil locomoteur vont nous aider :1) Un muscle ne travaille jamais seul ; … Lire la suite